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5 août 2007

Le Portrait de Dorian Gray [Oscar Wilde]

    Mon esprit s'est enfin ouvert à la littérature étrangère que j'avais fuie depuis Crime et Châtiment. La lecture en anglais n'étant pas mon fort (quand on voit ce que ça a donné avec ce 7ème tome on peut avoir des doutes, mais là j'avais une forte motivation...) je me suis donc contentée de la version française, qui, à mon plus grand plaisir, fut un régal à lire.

    L’histoire est connue ; un peintre, Basil Hallward s’éprend de Dorian Gray, un jeune homme d’une grande beauté. Inspiré, il dessine son portrait qui devient la plus belle œuvre qu’il ait jamais créée. Lorsque Dorian Gray rend visite à son ami Basil Hallward, il rencontre Lord Henry, homme hédoniste et philosophe qui, au grand malheur du peintre, tente de galvauder le jeune homme. Seulement, Dorian Gray fait un souhait, innocemment, et simplement formulé : « Si le tableau pouvait changer tandis que je resterais ce que je suis ! ». Se livrant à la pratique des théories épicuriennes de Lord Henry et à une cruauté sans merci envers son entourage, Dorian Gray finit par se rendre compte que sa décrépitude n’estampille que son portrait, et non lui-même…

    Cette œuvre est tout bonnement une merveille ; plongée au cœur de l’ère victorienne et des dandys anglais, je souhaitais toujours plus de descriptions afin de discerner parfaitement toute la beauté du jeune homme et de l’époque. Les personnages sont tout autant raffinés, hormis Sibyl Vane, la jeune fille naïve, sotte et fade pour laquelle s’est épris, Lord Henry et Basil Hallward sont deux personnalités réfléchies, livrant inlassablement leurs propres théories sur la jeunesse, la beauté et le bonheur.

    L’oeuvre regorge de citations intéressantes, je n’ai malheureusement pas pu toutes les relever. (Certaines sont déjà très connues)

    Lors d’une conversation avec Basil Hallward, Lord Henry s’exclame : « J’adore les plaisirs simples. Ils forment le dernier refuge des âmes complexes ». Une phrase résumant parfaitement sa manière de penser, laissant place aux plaisirs prompts plutôt qu’à un bonheur éternel, et peut-être morne.
Autre petite phrase de Lord Henry, qui complète la précédente : « Le péché est le seul élément de couleur qui reste à la vie moderne » qui ajoute, qu’en plus des plaisirs simples, le bonheur vient aussi de plaisirs interdits.
Il ne manque plus que d’étudier le mieux possible la langue anglaise, pour savourer cette œuvre en version originale ! (Il en est
de même pour plusieurs autres œuvres que je mentionnerai plus tard).

Et la musique assortie, évidemment :

dorian


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Commentaires
Z
Bonjour Morgane, <br /> <br /> Je viens de visiter ton blog suite à tes commentaires sur le mien pour m'apercevoir... Que nous avons sensiblement les même gouts en littérature.<br /> <br /> Au plaisir de te lire!!!
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