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1 novembre 2007

Harry Potter and the Deathly Hallows/et les Reliques de la mort [JK Rowling]

  Un double titre pour une double lecture - l'une datant de juillet, l'autre d'il y a quelques jours - qui m'ont laissé un goût amer... La saga Harry Potter, phénomène mondial de "littérature" a tout de même enchanté une bonne partie de mes lectures enfantines, adolescentes.. et j'en passe. A présent, c'est terminé. Certes, ça l'était depuis la sortie du livre en version originale, mais une relecture en français me l'a confirmé.

    J'ai fait pour la première fois connaissance avec Harry Potter en décembre 1999, après que l'on me l'ai offert et cette connaissance a pris fin  presque huit ans après. C'est loin d'avoir été un chef d'oeuvre littéraire dont je me serai délectée des paroles : simplement une histoire connue plus jeune, qui m'a captivée - comme plein d'autres enfants de l'époque - et dont j'ai voulu savoir avidement la suite, poussée à la fois par ma propre envie et la médiatisation.

    Je pense être totalement incapable de juger de la qualité de ce livre, et plus particulièrement en anglais. Enfin, j'ai pu posséder  et lire la fin tant attendue, allant au-delà des mots dans ma lecture, ne prenant garde qu'aux actions, toujours les actions, parmi les aveux croustillants. Après la lecture en version originale, je suis restée sur ma faim ; toute l'atmosphère initiale à la fois simple et magique (sic!) de la saga avait disparu pour laisser place à de sombres profondeurs. La mort, encore et toujours, du sang, des cadavres, des pleurs, des déceptions de.. l'action, en somme. Et quelques révélations tant convoitées. Le plaisir éprouvé à la lecture ne vient  finalement que de ces révélations - tout de même très nombreuses - , du fait d'avoir tant attendu des informations sur tel ou tel personnage, tel ou tel fait, et de les posséder, enfin.
    Je restais tout de même  satisfaite jusqu'à ma lecture en français, qui devait parachever mes connaissances sur l’œuvre afin de pouvoir enfin me dire «  je sais tout, je l’ai bouclée ». C’a été le cas, à certains moments, mais j’ai surtout été déçue de la traduction, comme toujours. Je n’irai pas jusqu’à blâmer Jean-François Ménard (je conçois sûrement mal les difficultés de la traduction d’une œuvre) mais un certain nombre de petits détails – dont le titre – m’ont semblé être le comble de la mauvaise traduction.

Une page se tourne dans l’histoire de mes lectures enfantines, qui m’ont si longtemps suivies ; je ne regrette, cependant, rien, et malgré toute la médiatisation (inutile ?) faite autour de ces bouquins : ce fut tout de même un réel plaisir et un grand sujet de discussions, réactions et polémiques !

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